mercredi 21 avril 2010

QUARANTE DEUXIEME SEMAINE DU LUNDI 19 AVRIL AU DIMANCHE 25 AVRIL 2010

LUNDI 19 AVRIL
Ici c’est un port franc et également une collectivité autonome française, donc pas de douane ni de taxes.
Il y a une quarantaine d’années un Néerlandais, marin et aviateur fit construire les premières routes, inaugura une piste d’atterrissage à ras des collines pour relier St Barth aux autres îles.
Les touristes arrivèrent très vite et les heureux propriétaires purent se frotter les mains en voyant augmenter le prix de leurs terrains.
La population augmenta rapidement (Français métropolitains et Nord-Américains).
Pour éviter que la prolifération du béton n’envahisse trop toutes les collines et le plages, une règle a été instituée : « une maison bien protégée dans un large espace ».
Rares et chers, être propriétaire ici n’est pas à la portée de toutes les bourses (Jet Set, Américains fortunés). Il parait que Harrison Ford y aurait une résidence mais nous ne l’avons pas rencontré!!!
(dommage car pas mal le mec!).
Cette fréquentation n’a pas été sans influence sur les tarifs pratiqués et je peux vous dire que la vie y est très chère (bien qu’il n’y ait pas de taxe!)
Le port en lui-même est une concentration de Yachts (avec équipages bien sûr) comme à Saint Trop.
Ce matin, après les formalités, nous sommes accueillis par Dior, Chanel, Vuitton etc…..
Autour du port s’alignent des petites maisons aux toits rouges le long de quelques rues rectilignes.
On retrouve quelques restes de l‘architecture nordique (par ex clocher suédois).
Après avoir fait le tour de tout cela nous retournons sur Balafenn.

MARDI 20 AVRIL
La nuit a été très mouvementée.
le mouillage qui ici est payant, 40€ pour les deux jours, (hé oui ici tout se paie!) est très houleux et pour la première fois nous rencontrons cette situation : les courants étant plus forts que le vent, la chaîne de l’ancre passe entre les deux coques et nous nous retrouvons avec l’ancre à l’arrière du bateau. Surveillance accrue.
Ras le bol de ces îles à touristes américains et friqués.
Départ pour Saint Martin vers 8h et sa Baie de Marigot.
St Martin, île découverte par devinez qui?……..Christophe Colomb (encore lui) qui lui donna le nom du jour de sa découverte, la St martin (original!).
L’histoire veut que la frontière entre la partie Française et la partie Hollandaise (Sin Marteen) fût tracée, après une course à pied autour de l’île entre un Français au nord et un Hollandais au sud.
Malgré un parcours plus accidenté, le Français couvrit plus de distance (cocorico!!!!) donnant à la France les 3/5ème des 90 km de l’île.

MERCREDI 21 AVRIL
Nous sommes donc à St Martin. Grande baie claire avec très peu de fonds 3 à 4 mètres sur plusieurs centaines de mètres et de l’eau bleue turquoise sur un fond de sable blanc. Nous sommes mouillés aux abords de la Marina Fort Louis.
Bordant le quai de la ville, le nouveau front de mer a été aménagé avec une grande esplanade où se tient un petit marché de fringues et de bibelots. Les rues les plus commerçantes et animées débouchent sur ce vaste espace.
Pas très loin de là il y a la Marina de Port La Royale dans ce qu’ils appellent le lagon. Pour y accéder il faut passer un pont levant. Mais ce « lagon » a une eau pas limpide du tout et nous préférons rester, peut être avec un peu plus au vent, mais à l’extérieur.
Les rues de Marigot sont très animées et ,si il y a pas mal de boutiques de luxe, elles sont parsemées de ci de là et rien à voire avec St Barth.
Ici, malgré que nous soyons sur le territoire Français, tout le monde parle anglais et seulement s’ils se rendent compte que vous êtes français, ils parlent dans la langue maternelle.
Nous faisons notre clearance d’entrée et apprenons qu’ici il faut payer pour être au mouillage mais c’est beaucoup plus raisonnable qu’à St Barth et si le droit de mouiller est de 20 € le reste est de 3€ par jour de présence. Il est tout de même incroyable qu’il faille payer pour n’avoir aucun service. Mais apparemment c’est une pratique que nous n’avons rencontrée qu’aux Antilles.

JEUDI 22 AVRIL
Aujourd’hui une mission nous est imposée. Une des caisses de retraite de Jean Mi nous demande de faire remplir un « document de vie » à remplir par une des autorités d’ici, juste pour prouver qu’il est toujours en vie et qu’il ne touche pas illégalement sa retraite (ou que moi j’en profite !!). Donc nous démarchons la Mairie : refus, il paraîtrait qu’ils ne font plus cela depuis l’an 2000, la gendarmerie qui nous demande de repasser demain car la secrétaire est partie (il est 14h30!).
Dépités nous nous promenons un peu dans la petite ville et rentrons sur Balafenn.

VENDREDI 23 AVRIL
Au petit déjeuner nous sentons tout d’un coup une odeur de caoutchouc brûlé. Nous arrêtons immédiatement le groupe. Eh bien la pièce que nous avions tant attendue en Martinique vient de recramer!!!!! Nous appelons tout de suite la France mais avec le décalage horaire tout est fermé et nous allons être obligés d’attendre lundi pour savoir ce qu’il faut faire et je peux vous dire que nous sommes remontés et que ce coup si nous allons tout faire pour avoir un technicien sur place, dans la mesure du possible. Dans la série « pas de chance » cela continue. Donc heureusement que nous avons les panneaux solaire pour l’électricité mais pour l’eau cela va poser un problème et nous allons être obligés d’aller faire le plein en Marina.
Nous sortons tout de même pour aller voir la secrétaire de la gendarmerie afin qu’elle nous tamponne notre document attestant que Jm est bien en vie. Mais là encore une fois nous essuyons un refus et personne ne veut prendre sur lui de remplir ce document. Ras le bol!
Nous décidons de nous rendre à la CRAM qui se situe à l’autre bout de la ville et comme il fait une chaleur caniculaire cela nous semble très loin. Et là, ho miracle, nous tombons sur un Monsieur charmant, qui levant les yeux au ciel en voyant le document et en nous faisant comprendre que sa boîte avait encore inventé un nouveau formulaire pour casser les pieds au monde, nous met des tampons partout sur la feuille, la faxe lui-même à la Cram de Nantes et nous dit en nous disant au revoir : »j’espère qu’ils vont être contents avec cela »!!
Nous prenons un bus et partons à Philipsburg du côte hollandais de l’île.
Alors là nous passons dans un autre monde, casinos, restaurants, boutiques Duty Free, bijouteries, parfums etc… mais tout cela à des prix très intéressants. (Pour vous faire pâlir, le paquet de cigarettes blondes est à 1,30€)
En dehors de cela, la plage est vraiment très belle, comme sur les cartes postales, mais pas grand monde dessus, et dans de petites rues nous voyons tout de même de charmantes petites maisons.
et de petites églises dans le style hollandais.











SAMEDI 24 AVRIL

Depuis ce matin il pleut des cordes mais nous acceptons ce temps avec grand plaisir car les derniers jours étaient vraiment caniculaires.
Jmi démonte la « boîte à miracle » et c’est bien cela, la même pièce que l’autre fois a cramé.
Nous faisons un petit tour en ville entre deux averses et restons tranquilles.

DIMANCHE 25 AVRIL
Le temps n’est pas terrible avec 17 nœuds de vent et un ciel couvert.
Même s’il fait un tout petit peu moins chaud la chaleur est humide et pesante.
De ce fait nous n’avons pas envie de trop bouger.
Nous avons retrouvé le bateau Alidade avec nos copains Séverine, franck, Marin, Gaby, le chien Rocky et le chat Praia. (rencontrés plusieurs fois au Cap Vert, à Antigua, en Guadeloupe, et enfin ici, vous voyez bien que le monde n’est pas si grand que cela!)
Nous faisons une soirée ti punchs sur Balafenn et passons vraiment un super moment avec cette charmante famille.
Ils étaient partis pour 9 mois faire le tour de l’atlantique avec leur super Cata.
Je pense que pour eux le retour en métropole va être dur. Séverine rentre avec les enfants en avion le 22 mai et Franck ramène le bateau en France.