jeudi 3 mars 2011

QUATRE VING SIXIEME SEMAINE DU JEUDI 24 AU DIMANCHE 27 FEVRIER 2011

Nous voici enfin arrivés à terre.
Nous n’aimons pas trop les Marinas et préférons de loin les mouillages sauvages, mais nous sommes tous, y compris Balafenn, dans un état tellement délabré que nous n’hésitons pas et prenons une place au ponton pour 2 ou 3 jours.
Notre maison n’est plus qu’un amas de sel.
Re nettoyage, re dessalage et un peu de repos bien mérité.
Nous prenons un taxi et allons faire un tour à Ponce (2éme ville de Puerto Rico).
Ville un peu tristounette et nous atterrissons dans un bar où quelques porto ricains un peu éméchés essaient de lier connaissance. Cela nous amuse beaucoup car déjà l’espagnol ou l’anglais ce n’est pas facile mais de plus avec quelques bières dans le nez, c’est presque incompréhensible.
Retour à la Marina. Près de là se trouve une espèce d’esplanade avec un ponton longeant la mer.
Il y a des dizaines de « Lolo » (petits bars) très animés, de la musique à fond, des gens qui dansent enfin beaucoup d’animation.
N’oublions pas que, malgré que nous soyons dans un pays américain, la première langue ici est l’espagnol et la culture est profondément hispanique (ils ne sont américains que depuis 250 ans).
Malgré tout les règles sont américaines : par exemple il est interdit de se promener avec une bouteille en verre dans la main, alors tout le monde a son gobelet en plastique, il est interdit de fumer dans les bars mais tout le monde fume à 1mètre de l’entrée, il est interdit de jeter des denrées alimentaires à la poubelle, enfin il y a pas mal d‘interdictions que les gens respectent…..et tout cela sous la surveillance permanente de la police. (apparemment les amendes seraient sévères)
Les gens sont adorables, souriants, accueillants et nous nous y sentons bien.
Dimanche, départ direction Saint Martin.
Nous avons décidé de faire le voyage en sauts de puce et de s’arrêter tous les soirs dans un mouillage.
La navigation est toujours aussi difficile, vent de 25 Nds et toujours dans le nez……alors re-moteur.
Nous arrivons en fin d’après midi dans une mangrove bien à l’abri pour y passer la nuit.
Tout va bien (malgré que nous en ayons un peu assez du moteur et des secousses).
Nous ouvrons tous les hublots pour aérer comme d’habitude et…………..nous découvrons avec stupeur qu’ il y aurait une fuite à la cuve à gasoil et que notre cabine avant bâbord est …………« inondée » de ce produit nauséabond et visqueux……..
Pour l’instant la fuite n’a pas l’air trop importante mais il est impossible à Jmi de voir d’où elle vient.
Il suppose que les secousses répétées et importantes que nous avons subies ces derniers temps auraient fait céder une soudure, mais….
A SUIVRE