mercredi 25 mai 2011

QUATRE VINGT DIX HUITIEME SEMAINE DU LUNDI 16 AU DIMANCHE 22 MAI 2011

Depuis quelques jours il pleut presque sans arrêt. Mais pas du crachin breton, non, des trombes d’eau. Le taux d’humidité approche les 90% et la chaleur est suffocante et très humide.
Lundi rien de particulier. Jmi cherche à faire réparer l’enrouleur du Génois, qui s’est désolidarisé de son socle .Ça y est, le chantier de réparation nous prend Balafenn demain matin.
Mardi 8h nous déplaçons notre maison vers le chantier et il est pris tout de suite en main par le mécanicien. Rien de très grave, mais il ne fallait pas laisser cela comme ça car cela aurait pu le devenir. Sur un bateau, il faut avoir l’œil partout, même dans les plus petits recoins!!!
Nous resterons le reste de la journée au chantier ainsi que la nuit.
Mercredi, nous larguons les amarres et à 8h15 et passons le pont qui nous mène du lagon à la mer. Le temps a l’air sympa et ils annoncent quelques pluies et un vent d’Est, ce qui est bien pour nous. Mais cela va s’avérer tout autre et après quelques minutes de navigation, nous nous retrouvons sous un orage carabiné. Nous décidons alors de ne pas insister et allons mouiller à Philipsburg dans la partie Hollandaise de St Martin.
C’est la ‘première’ pour notre nouvelle ancre ‘SPADE’ et le vent soufflant de 15 à 25 nœuds, la pioche retient bien le navire, mais le vent soufflant toujours de la même direction, il nous faudra attendre le test d’un 360° pour juger de la bonne tenue de cette nouvelle ancre.
Jeudi, départ 8h pour ……..nous ne savons pas encore où?
Nous aurions pu aller directement sur la Guadeloupe mais encore une fois les vents décident et nous mènent jusqu’à St Kitts (ancienne île anglaise, indépendante aujourd’hui) que nous avons déjà fait l’année précédente. Nous mouillons dans la Baie de Basse Terre.
Ce mouillage a été l’un des plus rouleurs que nous avons connu jusqu’à maintenant.
La nuit fut donc mouvementée et les moments de sommeil très rares.
Vendredi, nous repartons de St Kitts à 7h bien décidés à être en Guadeloupe et à Deshaies ce soir.
Les vents, encore une fois annoncés d’Est, sont de SE et nous naviguons au près à 30° du vent, allure que Balafenn n’aime pas tellement. La mer est agitée….alors que faire s’arrêter sur l’île de Monserrat pour la nuit ou filer directement sur Deshaies?
Gros dilemme et nous optons pour la route directe vers la Guadeloupe.
La navigation n’a pas été de tout repos et nous avons été quelque peu secoués.
Nous avons eu la chance de nous retrouver avec une bande de dauphins mais comme la mer est agitée et que nous ne pouvons pas aller jouer avec eux à l’avant, ils nous quittent malheureusement rapidement.
Nous arrivons à Deshaies à minuit et faisons un mouillage de nuit (ce que je n’aime pas beaucoup) mais qui se passe très bien.
Nous voulions être en Guadeloupe avant Dimanche, car deux de nos amis Jacqueline et Claude y sont en vacances depuis une dizaine de jours et ils repartent lundi. Cela aurait été dommage de les louper.
Samedi, nous retrouvons donc nos amis, qui viennent nous chercher avec leur voiture de location et allons déjeuner au Rocher de Malendure près de la réserve Coustaud.
Malgré que le temps ne soit pas de la partie (il tombe toujours des trombes d’eau et nous sommes tous les 4 trempés) l’endroit, que nous connaissions déjà, est toujours aussi beau. Restaurant en espalier avec vue sur la Baie. Nous y passons un moment très agréable et discutons beaucoup de choses et d’autres, de la vie de tous les jours pour les malheureux terriens et de tout ce qui défraie la chronique en ce moment (DSK entre autre, c’est le sujet qui fait parler les foules).
Le soir ils nous déposent à notre bateau et rentrent dans leur joli petit bungalow qu’ils ont loué pendant leur séjour.
Dimanche calme avec encore des passages pluvieux très fort et toujours ce sentiment de bien être dans cette baie de Deshaies que nous aimons beaucoup.
C’est vraiment un des endroits que je préfère parmi tous nos mouillages que nous avons fait depuis presque 2 ans.
Ce petit village niché autour de son clocher et bordé de sa rangée de cocotiers dégage une atmosphère de sérénité.
Les gens y sont charmants, accueillants et souriants.
Pas de building, pas d’hôtels quelques petits restos dont le petit lolo Chez Lélette où vous mangez sur des toiles cirées façon Madras et où à l’heure de l’apéro on vous met la bouteille de rhum sur la table. A vous de vous servir!!!