jeudi 1 mars 2012

CENT TRENTE SEPTIÈME SEMAINE DU LUNDI 27 FÉVRIER AU DIMANCHE 4 MARS 2012

Lundi 27, nous partons de Puerto Morelos vers 13h. Pas grand trajet à faire, seulement 18Mn.
Nous arriverons à Isla Cozumel vers 17h30.
L’isla Cozumel mesure 56 km de long sur 17 km de large. Cette île est fréquentée en majeure partie par les Nord-Américains. Des paquebots y accostent quotidiennement et déversent leur flot de touristes qui se précipitent dans les bijouteries de luxe. Invraisemblable!!!

Mardi 28, pendant cette journée, trois paquebots accosteront!!
Nous semblons tout petit à côté d’eux. Il faut dire que nous sommes le seul voilier à mouiller à cet endroit et cela est vraiment très surréaliste.
Nous descendrons tout de même à terre mais n’y resterons pas longtemps car ici il n’y a vraiment rien d’intéressant pour nous mais comme il ne faut pas mourir idiot……..
Les avenues sont parallèles et les rues perpendiculaires à la mer.
Le quartier touristique est très concentré, mais la vraie vie se passe ailleurs.
Nous nous éloignerons et trouverons un petit marché bien achalandé, mais à part cela pas grand-chose d’inoubliable.





































Mercredi 29, nous partons de Cozumel vers 8h30 et prenons la direction de Puerto Aventuras.
La navigation devrait être de courte durée mais cela est sans compter les petits problèmes que nous avons rencontrés. Le moteur bâbord refuse de démarrer (problème de démarreur) et le moteur tribord ne rejette pas l’eau de refroidissement. Que faire?
Après plusieurs essais nous abandonnons le moteur bâbord qui ne veut rien savoir……….et Jmi se penche sur le problème du moteur tribord (qui nous a déjà fait ce caprice). Heureusement Jmi (Mike Giver!!!) réussi à résoudre le problème et nous prenons la direction de la Marina Puerto Aventuras.
Grande marina, un peu impersonnel et à moitié vide, mais ici nous allons pourvoir faire les réparations nécessaires à nos moteurs récalcitrants.


Jeudi 1er, tout compte fait la Marina n’est pas si mal que cela.
Très grande, aérée, très arborée, une multitude de petites résidences (de bon goût d’ailleurs) entoure les bassins. C’est silencieux et nous y sommes bien à l’abri.
Au centre il y a un delphinarium avec plusieurs bassins d’eau de mer.
Plein de petites boutiques et de restos.
Tout est fait pour le tourisme………. le seul hic………. il y a un peu trop d’Américains à notre goût!




Vendredi 2, nous louons pour deux jours une petite voiture histoire de visiter le coin.
Le vent se lève !
Nous prenons la route de Coba,
Sur la route nous nous arrêtons dans une boutique où l'homme fabrique en terre cuite peinte toutes sortes d'objets. Très beau!
Coba est une ancienne cité Maya. Elle occupe un immense territoire de 70 km2
en partie enfouie dans la forêt. Seules les pyramides les plus importantes ont été dégagées.
Cette cité fut certainement une des plus importantes de l’époque classique. Entre l’an 600 et l’an 800 elle devint une ville très puissante dominant le nord et l’est de la péninsule.
Au 16ème siècle, à l’arrivée des conquistadors elle n’était déjà plus que ruines enfouies sous la jungle. Elle fût découverte au XIXème siècle par des archéologues.

Tout d’abord le Grupo Coba qui se compose d’une pyramide appelée ‘l’Église’. Il a y a peu de temps encore les Mayas du coin venaient y faire leurs dévotions, y déposer des offrandes et y brûler des cierges.












Le Grupo de Las Pinturas, le temple conserve encore quelques fragments de de peinture sur sa partie supérieure et quelques stèles relativement bien conservées sont visibles.
































Et enfin le clou du spectacle, la Pyramide de Nohoc Mul.
Après une superbe balade dans la jungle (en vélo pour Jmi et en tricycle mené par notre pilote Vincente pour Edith et moi), nous arrivons au pied de l’impressionnante Pyramide de 42 mètres de hauteur. Jmi, très courageux monte au sommet et nous l’attendrons en bas.
113 marches hautes et étroites…..et en haut une petit temple simple et surtout une vue imprenable sur la forêt, les cinq lacs environnants et un vestige qui dresse la tête au dessus de la forêt.



















Nous prendrons ensuite la route vers Tulum.
Petite ville calme qui s’étire tout le long d’une route principale. Rien de particulier à part une petite boutique où l’on déguste de merveilleuses glaces.
En rentrant au bateau nous nous rendons compte que le vent est de plus en plus violent. Le drapeau de la Marina est passé au rouge et d’après ce que l’on nous dit aucun bateau ne serait sorti en mer aujourd’hui.









Samedi 3, direction Punta Allen.
La mer ici est merveilleuse. Malgré que le vent ne se soit pas calmé, bien au contraire, le paysage est grandiose.






Des kilomètres et des kilomètres de grève de sable blanc presque vierge de construction.
Nous ferons environ 50 kilomètres de piste avec seulement la compagnie des arbres et des ornières de la piste.
Très difficile comme route mais cela en valait vraiment la peine.















































Nous arrivons dans le petit village de Punta Allen, très peu touristique. Seulement les locaux qui ici, peuvent profiter de la mer et de la plage car contrairement à tout ce que nous avons vu jusqu’à maintenant cet endroit est encore authentique et n’est pas encore envahi par le tourisme.
Il y règne une douceur de vivre et un calme que nous n’avons pas encore rencontrés depuis que nous sommes au Mexique.
Super journée!
















Dimanche, le temps est couvert et le vent a un peu diminué. Nous restons tranquilles sur Balafenn.