samedi 17 mars 2012

CENT TRENTE NEUVIÈME SEMAINE DU LUNDI 12 AU DIMANCHE 18 MARS 2012

Lundi 12, nous récupérons notre voiture de location avec deux heures de retard. Nous avions bien précisé que nous nous rendions au Belize, mais l’employé n’avait pas fait son travail. Effectivement pour aller avec une voiture de location au Belize, il faut une autorisation de la société de location. Donc au lieu de partir à 9h, nous partons à 11h……..mais ce n’est qu’un début.
Nous avons environ 450km à faire pour rejoindre Belize City et son aéroport.
Première escale, Felipe Carrillo Puerto où nous nous arrêtons pour déjeuner. Un petit tour dans son très joli marché et une petite bouffe dans un Lolo terminée par une glace faite maison par une petite dame assise à l’entrée du marché.





Nous passons par le lagune de Bacalar, à une trentaine de kilomètre de Chétumal. Ce lac de 70 km de long, composé d’eau douce et d’eau salée, doit toute sa beauté à la variété de ses tons bleus. Un bel endroit reposant et calme.
Nous ferons le tour du Fuerte San Felipe. Ce fort surplombe la lagune. Il a été construit en 1733 pour protéger la population de Bacalar des attaques des pirates.
















Et nous voici arrivés à Chétumal. Entièrement détruite par l’ouragan Janet en 1955, cette ville a été rebâtie selon l’urbanisme des années 60. Un front de mer triste et une ville sans grand intérêt.
Nous ferons une petite dizaine de kilomètres et trouverons la petite ville de Calderitas. L’intérêt de ce lieu est ses nombreux petits lolos où l’on peut manger les pieds dans l’eau ou presque. Ici c’est beaucoup moins cher qu’à Ch2tumal et nous y trouverons également un hôtel avec piscine tout neuf digne des princes. Au premier abord nous nous sommes dit que cela n’était pas pour nous, mais faute d’avoir trouvé autre chose, nous nous payons le culot d’aller demander le prix des chambres.
Hé bien agréable surprise, ici c’est moins cher que n’importe quel autre hôtel de Chétumal et nous y resterons pour la nuit.

Mardi 13, départ 8h pour passer la frontière entre le Mexique et le Belize.
Quelle galère!!! Tout d’abord côté Mexique, on nous arnaque (un douanier!) de 100 pesos chacun (environ 7 euros) pour nous tamponner, après maintes palabres, nos passeports.
Puis nous passons la douane et entrons sur le territoire Bélizien.
Ici rien n’est marqué et nous rentrons sans difficulté jusqu’à un moment où nous sommes sifflés par un homme. Nous nous arrêtons et apprenons de cette personne (qui veut bien nous aider contre monnaie) que nous devons tout d’abord prendre une assurance supplémentaire pour la voiture.
Si nous ne le faisons pas et que nous avons un contrôle, nous aurons de grandes chances de nous retrouver derrière les barreaux!! Ceci fait (cela nous coûtera encore 29$ Béliziens soit environ 12 euros), nous devons passer par un poste de fumigation (qui nous coutera 80 Pesos soir environ 5 euros) et notre « guide » nous demandera enfin (50 $ Béliziens soit environs 20 euros).
Puis nous passerons la douane et l’immigration Béliziennes (là on ne nous demandera pas d’argent!!).
Ça y est enfin nous sommes libres d’aller où bon nous semble. Tout cela a duré environ deux heures et même Jmi, qui est d’un calme olympien, s’est quelque peu énervé!!!


Un peu d’histoire; ce morceau de forêt tropicale ouvert sur la mer des Caraïbes, était le paradis des pirates avant que les Anglais ne viennent tout gâcher en en faisant une colonie de la Couronne Britannique sous le nom de Honduras britannique.
Un îlot de langue anglaise perdu dans un océan latino-américain hispanique.
Forte population noire descendant des esclaves importés de la Jamaïque et de Saint Vincent.
Le Belize est une immense forêt tropicale recelant de nombreux sites Mayas souvent difficilement accessibles.
C’est surtout 250km de côte, des centaines de petites îles qui s’étendent le long d’une magnifique barrière de corail, site exceptionnel pour la plongée.
Nous avions repéré sur les guides un petit village nommé Sarteneja, réputé pour sa douceur de vivre.
Jusqu’à là les routes étaient relativement correctes, mais après cela se gâte!!
60 km de pistes où l’on découvre un paysage lagunaire, des forêts denses. Nous traversons la réserve naturelle de Shipstern.
Un écosystème riche dans un coin un peu perdu et authentique du Belize.
L’arrivée à Sarteneja se mérite…et nous en avons payé le prix, pendant 2h00 sur une piste de terre peu carrossable………..mais quel spectacle!!
Un petit côté bout du monde pour ce petit village posé au bord de la mer.
La population y est accueillante, très décontractée et souriante.
Nous trouverons à nous loger au Fernando’s Guesthouse. Chambres avec vue sur les eaux bleues limpides. Il est impossible de se lasser de ce spectacle.
Petite bouffe dans le petit lolo de Pablito. Pieds dans le sable, tables bancales, chaises cassées mais quel accueil et quelle gentillesse dans cette famille.
Le soir nous assisterons à un entraînement de danse et musique (seulement de la percussion) des jeunes et très jeunes du village.
Super ambiance.
Le seul inconvénient est l’arrivée des moustiques au coucher du soleil.
































Mercredi 14, nous referons les 60km de piste dans l’autre sens mais la motivation n’est pas la même.
Nous devons rejoindre Belize City car Edith prend son avion demain matin.
Tout d’abord un arrêt à Orange Walk , place du village (zocalo) et son petit marché.















Puis route directe pour la grande ville.
Drôle de sensation, encore quelques maisons en bois construites sur pilotis bien mal en point, victimes des incendies, inondations et des ouragans.
Le bois est rongé par le sel marin et l’humidité.
Un cyclone en 1961 lui fit perdre son titre de capitale au profit de Belmopan, créée de toutes pièces à l’intérieur des terres.
Beaucoup de gens dans la rue, beaucoup de pauvreté et un fort sentiment d’insécurité.
Tout tourne autour de Swing Bridge, le pont tournant qui n’en a que le nom car il ne s’ouvre pour ainsi dire plus par manque de passage de bateaux.
Ici pas de plage et la mer est plutôt grise que bleue.
Nous trouverons un hôtel de ‘petit’ luxe. Dans une rue relativement tranquille (ce qui est rare ici). Malgré tout, les portes sont toujours verrouillées (même en pleine journée), les ouvertures sont grillagées et un chien monte la garde.
Insécurité ici aussi?
Nous y passerons tout de même une bonne nuit et y mangerons car sortir le soir ici est fort déconseillé!!!

Jeudi 15, ça y est nous avons laissé Edith à l’aéroport vers 10h, son avion décolant à 11h10.
Nous voilà de nouveau tous les deux. Cela nous fait tout drôle car depuis le 18 décembre 2011, nous avons eu tout le temps du monde. Qu’est-ce qu’on a aimé cela!!

Vendredi 16, Samedi 17 et Dimanche18, après un peu de nettoyage de Balafenn, de la lessive etc… maintenant, notre préoccupation première, est Internet et notre demande de visa pour les US.
Dimanche matin, nous en sommes toujours à essayer de traduire les pages du site américain.
Nous ne parlons pas Espagnol (mais avec Assimil…) et survolons de très haut la langue anglaise!!!
Nous ne sommes vraiment pas doués……et c’est vraiment galère.
Que de questions indiscrètes………pourvu que nous y arrivions!!!!