vendredi 9 novembre 2012

CENT SOIXANTE DOUZIÈME SEMAINE DU LUNDI 29 OCTOBRE AU DIMANCHE 4 NOVEMBRE 2012

Lundi, depuis deux jours nous subissons ce fameux cyclone Sandy et aujourd’hui et surtout cette nuit il va être au plus fort de sa puissance.
Balafenn est bien à l’abri sur le chantier, bien calé.
Hier nous avons eu des vents de travers qui faisaient vibrer, voir bouger le bateau. Aujourd’hui le cyclone monte vers le nord-est et nous amène des vents de nord plus puissants.
En réalité nous sommes presque mieux protégés car le bateau est placé derrière les bâtiments du chantier, un peu mieux abrité des rafales, mais cela bouge quand même beaucoup.
Que d’eau et le vent hurlant…. les nuits sont courtes.
Notre plus grand souci est de savoir quand partir pour New York car il y a 6 heures de route à faire. Nous avons prévu de partir demain en fin d’après midi et de dormir en route afin d’arriver guillerets à l’aéroport pour prendre notre avion mercredi soir.
Nous apprenons qu’il y a des restrictions de circulation et que New York commence à ressentir fortement Sandy. Certaines voies sont fermées à la circulation, des centaines de gens ont déjà perdu leurs maisons, le métro est inondé…..
Alors partirons nous que mercredi matin? A ce jour, nous ne savons toujours pas si notre avion va partir.

Mardi, le temps commence à se calmer un peu mais il y a toujours beaucoup de pluie.
Pas facile de faire les derniers fignolages sur Balafenn dans ces conditions.
Voilà, nous avons décidé, nous partons bien vers 16h et récupérons la voiture que nous avons loué.
Au revoir Balafenn, nous sommes confiants, tu es entre de bonnes mains.
Nous allons faire environ la moitié de la route. Toutes les voies sont dégagées et la circulation est fluide. Une nuit d’hôtel (pas facile à trouver, ils sont tous pleins!).

Mercredi, nous reprenons la route et arrivons presque sans encombre à l’aéroport John Kennedy vers 14h.
Notre avion n’est qu’à 21h50, qu’allons nous faire?
Nous repérons un resto grill…. nous y passons le reste de la journée devant quelques bons verres de vin…..il faut bien passer le temps!!
Nous avons beaucoup de chance car l’avion avant nous et celui d’après ont été annulés!!
Décollage sans problème et c’est parti direction Dublin.

Jeudi, nous arrivons donc à Dublin à l’heure prévue 8h25. Ici nous avons encore une heure de décalage avec la France.
Comme nous devons attendre notre avion qui décolle à 18h25, nous décidons de prendre une navette et de nous rendre au centre ville afin de visiter un peu et d’occuper notre temps.
Il fait un froid de canard.
Dublin est une ville très vivante. Beaucoup de magasins dont certains très anciens, quelques monuments, une très jolie poste…..le temps passe et il es 16h il faut commencer à penser à retourner à l’aéroport.
Pas de problèmes, tout se passe à merveille.










 



 




Nous atterrissons à Roissy à l’heure prévue 21h50.
Je dois dire que je suis excitée comme une vieille puce. Je sais que de l’autre côté nous attendent nos amis de Saint Malo, Sylvie et Alain et aussi Françoise et Alain nos amis de Paris qui habitent tout près de l’aéroport.
Je les vois et je ne peux pas m’empêcher de pleurer…..l’émotion est trop forte……j’attends ce moment depuis tellement longtemps.
Que c’est formidable d’être entourés par des personnes comme cela!!!
Ce soir nous dormons chez une amie à Courbevoie qui nous prête sa maison pour l’occasion.
Nous y retrouvons Marion, la fille de Sylvie et Alain qui fait ses études d’Ophtalmologie à Paris.
Soirée plus que chaleureuse, champagne, saucisson, pâté, fromages…..tout ce qui nous manque depuis si longtemps.
Ces gens là sont vraiment géniaux!!

Vendredi, nous récupérons Marion vers 15h à la sortie de son école et en route direction Saint Malo.
Nous y arrivons vers 19h. Mon petit cœur bat fort car pour moi c’est certainement une des plus belles villes du monde après Paris bien sûr. Notre chambre nous attend…..Ha! Dormir dans un vrai lit, quel pied!!

Samedi, Dimanche, balades dans Intra Muros, redécouverte de Saint Servan, un petit tour à Cancale.
Quel bien être. Qu’est-ce que l’on vit bien ici!!
Nous commençons à revoir quelques uns de nos amis et les invitations commencent à fuser.
Il va falloir tenir un planning pour arriver à tout gérer.