Tout d'abord un petit message perso : un gros bisou à notre fils JO qui a enfin retrouvé un boulot stable et qui malgré ses galères familiales a beaucoup de courage.
Nous devenons vraiment faignants avec cette chaleur.
HEVA II (Henri le Capitaine et Yves, Michel les coéquipiers) nous invitent à déjeuner sur leur bateau.
Nous passons un agréable moment mais sur un mono ce n'est pas comme sur un cata les places à l'ombre sont chères!!
Nous passerons le reste de la journée sur Balafenn.
Nous sortons vers 17h30 un peu avant le coucher du soleil.
Sur l’esplanade à côté du marché commence à se monter une estrade avec orchestre et déjà quelques personnes sont assises là dans l‘amphithéâtre. Je me renseigne auprès d’une personne de la sécurité (Shérif!)
Ce dernier m’annonce qu’il va se tenir d’ici une petite heure une réunion de la « Congrégation Evangéliste ».
Nous revenons quelques temps plus tard et là c’est impressionnant : 3 femmes sont en train de débiter des paroles en anglais et en espagnol, toutes les 3 en même temps mais elles ne disent pas toutes la même chose. Un son de batterie en plus par derrière leurs voix les oblige à amplifier la force de leurs paroles. Puis c’est le tour d’un homme âgé et frêle mais qui harangue la foule composée surtout de femmes et de leurs enfants mais aussi de quelques hommes.
Certains pleurent, d’autres chantent, d’autres encore lèvent les bras au ciel et enfin certaines rentrent dans une sorte de transe…….pas comme dans le vaudou mais nous n’en sommes pas loin… Alléluia.
MARDI 4 MAI


Un dernier petit tour dans Marigot qui est une petite ville assez sympa, au revoir à tous ceux que nous connaissons (la plupart retraverse vers l’Europe).





MERCREDI 5 MAI


Cette petite île (90 km2, une petite trentaine de km de long et moins de 5km de large) fut découverte par …….Christophe en 1493


La sécheresse y empêcha l’implantation de grandes exploitations et cette terre aride fut partagée entre anciens esclaves noirs et quelques pauvres planteurs blancs dont la plupart se métissèrent.


Elle fût brièvement portée à la pointe de l’actualité en 1969, lorsqu’elle fut envahie par une force expéditionnaire britannique accompagnée d’un détachement de policiers londoniens.
C’est probablement le seul exemple où des policiers de Londres ont été utilisés comme force d’occupation.
C’est en 1971 qu’Anguilla devint une « Colonie Autonome de la Couronne Britannique » et en 1980 ce qui est relativement récent qu’elle accéda au statut définitif de « British Dépendent Territory »
Un Gouverneur représente la Couronne et supervise les affaires étrangères et la justice.
God Save the Queen………….
Actuellement c’est la pêche qui fait vivre l’île mais dès 1980 elle a connu un essor du tourisme.
Pour préserver la richesse de la faune et de la flore sous marine de l’île, le Gouverneur a créé de nombreuses réserves très protégées (certaines baies sont interdites au mouillage et d’autres uniquement sur corps morts).
Ici on ne trouve ni discothèques ni casinos…….car les Anguillais ne veulent pas « perdre leur âme », mais l’ambiance est là quand-même car beaucoup de petits cafés restos sont animés jusque tard dans la nuit par des orchestres souvent jazzy.
Nous descendons faire la clearance d’entrée et pour une fois dans ce genre de démarche nous sommes accueillis très agréablement et avec le sourire!!!!
Sortant de là nous allons faire un petit tour dans le village, chercher un distributeur d’argent car nous n’avons que des Euros sur nous et ici aussi c’est soit le Dollar Américain soir le EC (East Caribbean Dollar).
Il y a bien un distributeur mais il ne doit plus fonctionner depuis belles lurettes et on nous dit qu’il faut aller à la « capitale Valley » (qui est à environ 4km de là) pour en trouver un qui fonctionne.
Nous prenons la route à pied (sous la chaleur) et nous voyant un peu perdus un bus collectif s’arrête et propose de nous prendre pour nous y emmener. Bien que nous n’ayons pas d’argent sur la confiance il nous dépose devant un distributeur et nous emmène vers le « Centre Ville ».
Ville sans grand intérêt, faites de routes sans nom mais bordées de centre commerciaux à moitié vides et de toutes les administrations de l’île. Nous repartons de là avec le même chauffeur qui nous explique qu’Anguilla c’est « dormir, manger, la plage, relax……. » et je pense qu’il a très bien résumé la situation car au retour nous nous arrêtons boire un Ti Punch (il y en a aussi ici!!)
au bord de la plage, au son de musique de Jazz ancien, presque les pieds dans l’eau et nous goûtons avec sérénité ce moment. Il est vrai que les îles précédentes n’avaient rien à voir avec cela.
JEUDI 6 MAI


Ce matin nous avons la visite de la famille anglaise de Tatiana et Robert nos deux tortues de la Martinique. Elles sont très drôles et quand je pense que dans certains endroits on les mange et on fait commerce de leur carapace cela me désespère.
Nous sommes dans un mouillage sûr.




J’ai beaucoup de mal à imaginer comment tous les gens de ces îles peuvent vivre lorsque approche cette saison dangereuse. Mais apparemment avec fatalité et ils


Le mouillage où nous sommes possède également des épaves que les gens d'ici ne retirent pas. Est-ce pour ne pas oublier ou tout simplement parce que le coût en serait trop important?


Elle n'est pas belle la vie!!!!... (n'est ce pas, Jacky !)
Nous sommes très très heureux car nous venons d'apprendre que nos amis de Saint Malo, Sylvie (S), Alain (A) notre mousse préféré et leur Fille Marion (que l'on appelera M) viennent nous rejoindre. Ils arriveront le 24 mai pour une dizaine de jours et nous devons les récupérer à Fort de France en Martinique. Super!!!!
VENDREDI 7 MAI


Les gens ici sont très contents car ce n’est pas souvent que cela arrive et la végétation en a bien besoin.
Nous assistons à un arc en ciel qui a les pieds sur Sandy Island. C’est vraiment très beau.
Nous décidons de nous rendre ce matin (on ne sait pas encore comment) à Shoal Beach qui est, parait-il, la plus belle plage d’Anguilla.
Nous levons le pouce et un Hollandais nous prend en stop.



Nous y sommes seuls ou presque car en ce moment que le tourisme ce n’est pas terrible. Ce n’est pas nous qui allons nous en plaindre.
Nous y passons une très agréable journée. Pour retourner à Road Bay, l’endroit étant désert, nous faisons appel à un taxi. Nous voyons arriver une Lincoln des années 60 qui nous ramène pour un prix modique à bon port.
Il y a de l’animation à notre mouillage car ils préparent une régate pour ce week end.
Beaucoup de musique et tous les équipages regroupés dans un petit café sur la plage. Ces anglais et américains parlent vraiment très fort!
Pour résumer, l’île d’Anguilla fait partie de ces endroits que nous n’oublierons pas, de par la gentillesse de la population leur « Zénitude » la beauté de ses côtes etc…..enfin vraiment super à conseiller pour ceux qui veulent se ressourcer.
SAMEDI 8 MAI


Nous voulons être au mouillage tous les soirs et ne pas naviguer de nuit.
Nous partons en même temps que la régate et sommes accompagnés pendant quelques temps par deux superbes bateaux gréés en voiles


Donc première escale à Grand Case à St Martin que nous avions fait en voiture lorsque nous avions visité l’île. Mouillage sympa mais plus bruyant que le précédent. La petite ville est toujours aussi charmante




DIMANCHE 9 MAI


Ici interdit de mouiller avec l’ancre afin de protéger les fonds marins, des bouées sur corps morts sont mis


La baie est un peu le domaine des tortues et nous voyons régulièrement dépasser leurs petites têtes mais elles sont toujours aussi difficiles à prendre en photo.
JM plonge et se retrouve nez à nez


Dans cette baie il n’y a rien à faire à part la plage et la soirée et la nuit sont très calmes.
