Cette nuit le vent s’est levé et quelques grains sont tombés.Nous partons vers 8h vers l’île Moustique (Mustique) petite île de 5 km2 à l’origine fréquentée que par quelques pêcheurs jusqu’au jour où elle fut investie par un aristocrate Britannique, promoteur de surcroît.
Il su intéresser à son projet la
Princesse Margaret qui y posséda une des premières luxueuses demeures.Puis suivirent d’ autres clients richissimes, dont certains du Show Bizz du genre Mick Jagger, David Bowie, Brian Fery, Barry White, Raquel Welch et un couturier soit disant très connu dont j’ai oublié le
nom.Tout ceci lui valu le nom de « l’île aux milliardaires ».
C’est aussi ici qu’en 1971 que le Paquebot Antilles fit naufrage.
La curiosité nous pousse à aller voire cette île qui de plus est bordée de plages et de coraux superbes intégrés dans une réserve protégée.
Nous prenons un taxi brousse conduit par un rasta très sympa et découvrons avec stupeur la beauté de Moustique, de ses demeures gigantesques, de ses jardins merveilleux. L’île est envahie de tortues de terre et notre chauffeur fait des embardées pour les éviter.
MARDI 1er JUIN
8h, nous quittons l’île des milliardaires (je peux vous dire que son surnom n’est pas surfait loin de là) direction Wallilabou Bay sur l’île de St Vincent.Nous avions dit que nous n’irions pas mais nous sommes un peu pris par le temps (A, M, S reprennent l’avion le 4) et nous devons faire notre
clearance de sortie des Grenadines de St Vincent avant de remonter vers la Martinique.Alors nous allons vérifier par nous-mêmes tout ce qui nous été dit.
C’est dans cette baie qu’ont été tournés les trois films de « Pirates des Caraibes » et depuis toutes les bâtisses bordant la plage ont été
aménagées de telle manière qu’elles donnent l’impression d’être dans un repaire de flibustiers.Après visite, nous nous rendons compte d’ailleurs que la plupart sont des décors non réhabilités.
Ambiance particulière. Un seul café restaurant qui étale tous les vestiges des films (costumes, mannequins
pirates, canons, bobines de film et les différents scriptes sont affichés au mur.Assez original et dépaysant.
Quant à ce qui concerne les arnaques, rien de particulier. Quelques « Boats Boys » nous proposent leur aide pour l’amarrage du bateau (argent en compensation
bien sûr) et d’autres nous vendent des bananes, des citrons verts, des bijoux en bois faits maison etc….Il est vrai que nous avons l’impression d’avoir toujours la main dans le porte monnaie mais c’est loin d’être de l’agression. Mais il faut dire aussi que nous avions ciblé un des coins les plus calmes de l’île.
MERCREDI 2 JUIN
Départ 8h pour l île de Sainte Lucie et Rodney Bay.Nous arrivons vers 16h et descendons à terre presque immédiatement sans faire de clearance donc dans l’illégalité.
Nous découvrons une Marina en plein essor longée de cafés et de restaurants « so British ».
Pas grand intérêt.JEUDI 3 JUIN
Départ 9h direction Ste Anne en Martinique. Fin du voyage pour nos amis puisqu’ils reprennent l’avion demain à 17h.Balade dans le charmant village et le soir Karaoké à la Dunette, café et restaurant que nous avions fréquenté lors de notre premier passage en février.
M s’est chopé de sérieux coups de soleil et nous passons par la pharmacie afin d’essayer de la soulager.
VENDREDI 4 JUIN
Voilà cette après midi nous ramenons A, M et S à l’aéroport. Déjà, que le temps passe vite. Je déteste les séparations!
Nous revoilà tous les deux à reprendre notre petite vie de baroudeurs.
Nous profitons d’avoir la voiture de location pour faire le plein de provisions en prévision de notre prochain départ.
Ah j’ai oublié de vous dire que nous avons enfin récupéré notre pièce (un mois et demi tout de même) et pas sans mal et sans quelques palabres et quelques coups de fil!
SAMEDI 5 JUIN
Journée ménage, installation de la pièce. Il fait une chaleur à crever et tout ce que nous faisons nous met dans des états de grande fatigue. Enfin nous n’allons pas nous plaindre, si, un petit peu tout de même!!
DIMANCHE 6 JUIN
Zen, zen nous restons zen. Ici c’est génial. Nous profitons pleinement de cet endroit car bientôt il va falloir partir.
