mercredi 2 novembre 2011

CENT VINGTIÈME SEMAINE DU LUNDI 24 AU DIMANCHE 30 OCTOBRE 2011

Lundi 24, nous partons à la découverte de l’île.
Belle mer mais après quelques instants de baignade nous nous rendons compte qu’elle est infestée de minuscules méduses urticantes, super belles plages mais…….impossible de se balader car nous sommes attaqués par une multitude de moustiques presque invisibles…….
Ce qui est étonnant c’est que nos deux hommes ne sont pas touchés par ces petites bêtes, mais nous les femmes n’ont n’avons pas assez de mains pour nous gratter…………
Le bateau Norvégien qui est au mouillage avec nous a pêché deux gros thons et nous en propose deux gros morceaux. Pendant trois jours nous allons faire nos repas de ce délicieux poisson (pas sec comme j’en avais le souvenir) préparé à toutes les sauces du moins avec ce qui nous reste car les vivres commencent à se raréfier.
Mardi 25, il pleut toute la journée et je suis la seule à apprécier. Peut être que cela me rappelle Saint Malo ou alors peut être parce que la température passe en dessous de 30° et que je peux enfin respirer ou faire des mouvements sans transpirer ou alors un peu des deux!!!!!
Mercredi 26, Jmi part à la pêche aux lambis. Il en ramène une bonne quinzaine (les fonds ici en sont remplis). Le plus dur est de les faire sortir de leurs coquilles. Un coup de marteau bien placé et cela va tout seul ou presque.
Jeudi 27, nous prenons la direction des îles Aves, littéralement les îles aux oiseaux (toujours vénézuéliennes) qui se trouvent à 35Mn de là. Départ 7h, bonne navigation bien que le vent soit arrière. Nous la ferons à la voile malgré tout. Nous arrivons vers 13h aux alentours des Aves de Barlovento (au vent) et Isla Sur. C’est une heure recommandée pour son éclairage et sa luminosité, car ici il faut ’slalomer’ entre les cailles et les hauts fonds. Nous arrivons au mouillage avec les tripes un peu retournées car il y a des passes pas beaucoup plus larges que nos bateaux. Très beau, en dégradé de bleu et de vert………mais je ne m’y sens vraiment pas bien car le vent est monté à plus de 20 nœuds et impossible de sortir de cet endroit dès que la nuit commence à tomber. Alors, Jmi a veillé jusqu’à 2h du matin et moi le reste.











Vendredi 28, nous changeons de mouillage car c’est un peu trop risqué dans celui-ci.
Le nouveau mouillage est beaucoup plus large et surtout la proximité des cailles est plus éloignée.
Nous partons en annexe vers l’intérieur de la mangrove qui est en arc de cercle et remplie de palétuviers rouges ou jaunes dont certains atteignent plus de 20 mètres de hauteur.
Nous découvrons avec stupéfaction une faune impressionnante. Des milliers d’oiseaux ont élu domicile ici et ils ne sont pas sauvages du tout (ils ne connaissent pas encore trop les bipèdes de notre genre!!) ce qui fait que nous n’avons aucune difficulté pour les photographier. Il y a des pélicans, des sternes, des hirondelles, des flamands et d’autres échassiers, des frégates (oiseaux très désagréables qui se permettent de faire la chasse aux oiseaux de tout genre qui ne font pas partie de ceux acceptés sur l’île et je peux vous dire qu‘ils sont très agressifs) et surtout des Fous aux pattes rouges.




Les bébés fous naissent gris et presque nus puis se recouvrent d’un plumage blanc duveteux (de vrais peluches).





Arrivés vers l’âge de trois ans, ils deviennent bruns, avec un bec noir et des pattes couleur crème. Au
stade de jeunes adultes, ils sont bruns avec un coup couleur café au lait, un bec bleu et des pattes rouges.



Et enfin quand ils ont atteint l’âge adulte ils deviennent blancs avec le bout des ailes noires et toujours les pattes rouges, ils sont nommés ici les ’Boobbies’
Quelle merveille!!!





Dimanche 30, nous prenons la direction des Aves de Sotavento (sous le vent) et l’île Larga.
Une quinzaine de Mn faits à la voile.
Nous arrivons dans un très beau mouillage, jetons l’ancre et…….nous voyons arriver un pénéro chargé de Guarda Costas qui viennent nous annoncer que nous n’avons pas le droit de rester ici. Nous ne comprenons pas pourquoi puisque cet endroit est répertorié comme un mouillage autorisé. Mais nous n’insistons pas, relevons l’ancre et allons un peu plus loin sur l’île de Curricai. Joli endroit également mais dénué de tout intérêt. Plage impraticable et pas grand-chose à voire ou à faire sur la langue de sable. Par contre les fonds sont de corail et l’eau y est particulièrement translucide. On voit le fond par 10 mètres de profondeur et la population y est très nombreuse.
Nous y resterons deux nuits qui vont s’avérer calmes.

CENT DIX NEUVIÈME SEMAINE DU MERCREDI 12 AU DIMANCHE 23 OCTOBRE 2011

Mercredi 12, nous partons donc de Puerto la Cruz vers 6h du matin au lever du jour.
Nous avons 85Mn à faire. La navigation n’a pas été extraordinaire, un quart a été faite au moteur et ¾ à la voile. Nous sommes arrivés à Tortuga et Playa Caldera vers 17h. Nous connaissions déjà cet endroit puisque c’est ici l’année dernière qu’un douanier Vénézuélien était venu vers les bateaux à la nage!!!
Jeudi 13, nous repartons de Playa Caldera pour nous diriger vers Cayo Herradura qui fait partie également des îles de la Tortuga. Très joli endroit, assez fréquenté par la bourgeoisie Vénézuélienne. Pas mal de Yachts à moteur et même certains se font amener en hélicoptère!!. C’est une île toute en longueur bordée de longues plages de sable fin et blanc. Pour y accéder, attention aux cailles…..mais tout se passe à merveille.

































Dimanche 16, nous partons vers 16h et prenons la direction des îles Roques à 85Mn de là.
Nous arrivons lundi vers 11h à l’entrée des bouches de Sébastopol (non pas Réaumur!), chenal relativement étroit bordé de barrières de corail. F a récupéré les traces de certains bateaux qui ont déjà effectué cette navigation. Nous le suivons donc prudemment. Cet endroit est vraiment privilégié.
Nous nous arrêterons presque à l’entrée, au mouillage de Buchiyaco. C’est merveilleusement beau quand le soleil est de la partie, mais cela n’a pas été toujours le cas et nous avons reçu quelques grains assez forts.
Ce soir est un peu exceptionnel, car nous fêtons l’anniversaire de Jmi…………toujours aussi jeune dans sa tête!!! A et F lui ont acheté une bouteille de Vieux Rhum Vénézuélien qui n’a rien à envier au Rhum de la Martinique ou de la Guadeloupe.

Mardi 18, nous quittons ce mouillage de rêve et continuons à descendre le long de Sébastopol toujours avec grande prudence car nous sommes toujours entourés de cailles et de hauts fonds.
Plus nous avançons, plus le paysage est merveilleux.
La mer prend des couleurs qui vont du bleu turquoise au vert émeraude. Pour aller d’un point à un autre, ici ce n’est pas la ligne droite mais nous effectuons plein de zigzags afin d’éviter les hauts fonds.
Nous longeons l’île de Grand Roques. Nous ne nous y arrêterons pas car pour visiter cette île et toutes celles qui l’entourent, ils nous demandent de débourser l’équivalent de 100 euros, cet endroit faisant partie d’un parc naturel et comme de plus nous sommes déjà officiellement sortis du territoire Vénézuélien……Hic
Nous continuons donc vers Crasqui, petit îlot également d’une très grande beauté.



















Mercredi 19, nous allons découvrir que sur cette petite île que nous pensions déserte, un petit resto s’est ouvert, qui sert les touristes Vénézueliens arrivant en Pénéros pour la journée. Nous allons nous y restaurer pour quelques Bolos. Ici lézard noirs, Aras de toutes les couleurs et une multitude d’oiseaux avec bien sûr nos préférés, les Pélicans.

























Jeudi 20, nous partons de Crasqui en direction de Sarqui autre mouillage idyllique.
Petite navigation d’une heure environ. Nous longeons d’autres petits îlots toujours entourés de coraux et d’une mer turquoise. Les couleurs ici sont vraiment incroyables.
Même les photos ne rendent pas vraiment ce que l’œil humain voit.
Sarqui, ici il n’y a rien….une lanchia arrive pour y faire son nettoyage……quelques pénéros amènent des touristes vénézuéliens afin de leur faire decouvrir les fonds marins de coraux et de poissons multicolores, mais ne restent que peu de temps.
Les fonds sont magnifiques, malheureusement nous ne possédons pas d’appareil photo amphibie.
Dommage, car mérous, poissons coffres, poissons perroquets, pagres, poissons trompettes etc….ont élu domicile dans ces eaux et c’est vraiment un spectacle de choix qui émerveille les yeux.
Il y a aussi quelques langoustes…….vont elles arriver à défier nos envies culinaires?











Samedi 22, de nouveau nous partons découvrir de nouveaux horizons et ce coup ci nous prenons la direction de l’île de Carénéro qui, d’après les dires de certains navigateurs est le plus bel endroit(si cela est encore possible) des îles Roques.
Effectivement une jolie petite baie entourée d’îlots plein de mangrove, une eau toujours turquoise mais il y a deux Hic’s…………..la présence de yachts Vénézuéliens (jeunes Bobo’s de la bourgeoisie) et…………d’une multitude de moustiques!!!!!
Dimanche 23, après une nuit passée enfermés à l’intérieur du bateau portes fermées et moustiquaires déployées, nous repartons et prenons la direction d’une des dernières îles des Roques, Cayo de Agua.
Petite navigation de deux heures et émerveillement devant la couleur des eaux et des fonds marins.
Même avec presque vingt mètres de fond on peut y voir comme dans un aquarium!!
A l’arrivée il n’y a qu’un seul bateau norvégien et nous nous retrouvons dans cette grande baie seuls au monde ou presque puisque quelques pénéros amènent des touristes passer la journée sur une grand langue de sable qui relie Cayo de Agua à West Cay.
Ici les cailles sont à fleur d’eau, une multitude poissons et quelques oiseaux dont des flamands roses.
La légende dit que c’est à Cayo de Agua (caille d’eau) que les anciens indiens des autres îles venaient s’approvisionner en eau potable.