jeudi 9 septembre 2010

SOIXANTE DEUXIEME SEMAINE DU LUNDI 6 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 12 SEPTEMBRE 2010

LUNDI 6 SEPTEMBRE 2010
Jean François d’Amaya est retourné vers le mouillage de Caldera afin de repartir de bonne heure pour Puerto La Cruz.
Nous restons à 3 bateaux.
Ce soir nous organisons sur Balafenn une soirée d’adieu car demain nos routes vont se séparer.
Pascal de Zangra part vers Cayo Herrradura et Ti Corail de Francis et Agnès vers Puerto La Cruz (afin d’y faire quelques travaux).
Avec Ti Corail cela fait trois mois que nous naviguons ensemble et la séparation va être dure.
Mais c’est comme cela. Ils repartent après direction Blanquilla voir Tortuga de nouveau et après la Martinique où ils doivent être pour début décembre afin d’y recevoir de la famille.
Nous, nous prenons la direction inverse car nous devons être à Curaçao pour le 17, jour où nous mettons Balafenn au sec avant de prendre l’avion le 21 vers l’ Europe.

MARDI 7 SEPTEMBRE
Ça y est c’est le moment de la séparation. Nous nous disons au revoir (pas sans peine) et à très bientôt car nous pensons faire ensemble Cuba vers la fin d’année 2011 et ensuite également passer le Canal de Panama ensemble un peu plus tard.
Nous partons vers 13h et les adieux de la main se font jusqu’à ce que nous ne voyons plus les bateaux. A peine partis, ils nous manquent déjà mais c’est pour mieux se retrouver!
Nous n’avons pour ainsi dire pas de vent et malheureusement nous allons faire 70% des 200Mn au moteur!













MERCREDI 8 SEPTEMBRE

Nous longeons mais de loin l’île d’Orchilla qui appartient à Monsieur le Président Chavez et que nous n’avons pas le droit de longer à moins de 15Mn!!
Puis les Roques et les Aves. Nous n’avons pas le temps de nous y arrêter et nous gardons celles-ci pour le mois de janvier quand nous reviendrons.
Nuit calme et en grande partie au moteur.
Vers 18h alors que nous sommes au moins à 40Mn de toutes terres, nous voyons arriver une vingtaine de petits oiseaux qui ressemblent à des moineaux. Que font-ils en pleine mer?
Ils ont l’air tellement fatigués qu’ils se laissent prendre dans la main, mais nous n’insistons pas pour ne pas les perturber. Un d’entre eux a même élu domicile dans le carré sur la tête de mon gros nounours!
Ils resteront avec nous endormis toute la nuit et ne repartirons qu’au lever du soleil. Magique!




JEUDI 9 SEPTEMBRE
Nous arrivons à Bonaire vers 10 heures du matin et toujours au moteur.
Ici le mouillage se fait sur corps morts.
Nous descendons immédiatement faire la clearance, la douane et l’immigration.
Nous nous sommes arrêtés à Bonaire car apparemment, d’après les dires, à Curaçao ils n’aiment pas les bateaux qui arrivent directement du Venez alors qu’à Bonaire cela ne pose pas de problèmes.
Ici apparemment, il y a beaucoup d'Américains (ils ne peuvent plus, pour ainsi dire, aller au Venez), d'Anglais et naturellement des Hollandais.

Bonaire, dont la capitale est Kralendijk, fut découverte en même temps qu ‘Aruba et Curaçao par…………non, pas Krikri, mais Alonso de Ojeda en 1499. Toutes ces îles habitées à l’origine par les Arawaks changèrent souvent de mains avant de passer définitivement sous domination hollandaise en 1816. En 1954 les Antilles Néerlandaises accédèrent à une autonomie interne totale. L’économie y est assez diversifiée : sel, riz, textile mais aussi le stockage et le raffinage du pétrole.
D’ailleurs, lorsque nous étions à presque 30Mn d’arriver une lumière rouge incandescente dans la nuit nous indiquait le chemin et au lever du jour nous nous sommes rendus compte qu’il y avait un immense brasier au dessus de l’endroit où est stocké ce fameux pétrole. Plus tard nous apprendrons qu’ils ont rencontré un sérieux problème à la raffinerie et d’ailleurs le bateau a été recouvert d’une couche de tâches noires.
Bonaire est très prisé par les plongeurs car elle possède un paysage sous marin renommé (classée parmi les trois plus beaux endroits dans le monde) et par conséquent l’île entière est un parc marin protégé.
Ici, ils parlent le Néerlandais, l’Anglais et le Papiamento.

VENDREDI 10 et SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010
Nous n’aurons pas le temps de visiter l’île mais nous le ferons en janvier quand nous reviendrons.
En attendant nous nous promenons dans Kralendijk. Petite ville tranquille avec ses petites maisons colorées. Le rythme de vie a l’air lent et la population détendue.
Nous repartons demain matin direction Curaçao.























































DIMANCHE 12 SEPTEMBRE

Donc nous partons vers 7h30 direction une autre île Hollandaise, Curaçao.
C’est la plus grande des îles Hollandaises et fait partie des ABC : Aruba, Bonaire, Curaçao.
Nous touchons un peu de vent et nous faisons les ¾ de la route sous Gégène.
Nous arrivons à Curaçao et sa Capitale Willemstad vers 17h.
Nous appelons à la VHF afin que l’on nous ouvre le « Queen Emma Bridge » qui est un pont très original. La ville vit au rythme de son chenal qui la coupe en deux parties : Punda et Outrabanda.
C’est un pont flottant et amovible qui permet aux piétons de se rendre d’une rive à l’autre. Le Trafic piétonnier est interrompu à la demande d’ouverture des navires quelque soit leur tonnage.
Nous remontons le chenal entre les pittoresques maisons colorées, passons sous l’immense « Queen Juliana Bridge « et entrons dans l’immense baie de Sainte Anne, ZI de Curaçao, remplie de cargos, pétroliers, navires militaires, raffinerie de pétrole et arrivons au bout d’une demie heure au fond de la baie à Curaçao Marine, où nous allons laisser pour trois mois au sec notre » »maison bateau ».

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