jeudi 9 septembre 2010

SOIXANTE ET UNIEME SEMAINE DU LUNDI 30 AOUT AU DIMANCHE 5 SEPTEMBRE 2010

LUNDI 30 AOÛT 2010
Ce matin nous sommes allés tout de même en dehors de la marina faire un tour au marché en centre ville. Nous avons pris un taxi du style limousine américaine des années 80 dans un état de délabrement avancé………mais comme les routes sont dans le même état….
Toujours sur nos gardes, nous rentrons dans le marché et découvrons des étals de fruits et légumes d’assez bonne qualité, de viande (bœuf et poulet) et de poissons.
Ce sont plein de petits étalages comme les marchés de nos campagnes il y a un bon nombre d’années. Je pense que chacun essaie de vendre sa propre production.
Nous sommes allés sans appareil photo sur les conseils d’habitués du Venez. C’est dommage car il y en avait certainement quelques unes à faire de sympa.
Nous quittons Puerto La Cruz vers 17h direction les Tortugas et Playa Caldera.
Peu de vent et nous commençons la navigation au moteur.
Nous arriverons tout de même à naviguer 3 ou 4 heures à la voile mais avec beaucoup de mal.

MARDI 31 AOÛT 2010
Nous sommes arrivés vers 7h du matin.
Nous sommes seulement 4 bateaux au mouillage et que des français.
C’est une sorte de grande langue de sable blanc et fin. La mer passe par tous les tons de turquoise, mais pas un arbre, pas un palmier.
Vers 10h Ti Corail nous appelle sur la VHF pour nous dire qu’ils ont la visite d’un « nageur » Vénézuélien qui demande à monter sur le bateau. Nous nous mettons tous d’accord et allons vers eux afin de les aider au cas où ils rencontreraient un problème. Cet homme se présente comme le commandant des gardes-côtes!
Avez-vous déjà vu un fonctionnaire en fonction venir à la nage?
Puis ce sont le tour de 3 ou 4 personnes (ceux-ci en barque) qui disent être de la police maritime?
Un d’entre eux à un regard très trouble et vague. Alcool ou drogue?
Deux autres pêcheurs viennent nous demander de l’eau douce.
Nous sommes tellement marqués par tout ce qui nous a été dit que je pense que nous arrivons à faire une fixation sur les agressions!
Tout se termine bien à bord et à terre.
Nous en profitons pour faire une balade sur l’immense plage et découvrons un très beau décor mais malheureusement la cote au vent est pleine de détritus.
Ce qui nous a étonné le plus c’est qu’ici il y a une piste d’atterrissage pour des petits zings!
Ces pistes sont faites pour les bourgeois de Caracas qui viennent ici le week end pour profiter de la plage!!
Je ne sais pas combien ils sont d’hommes à vivre sur cette langue de sable (police et pêcheurs), mais apparemment la vie y est organisée et nous ne voyons ni femme ni enfant.
Nous apprenons par « radio ponton » (VHF et BLU) qu’un plaisancier Italien vient de se faire tuer dans les environs de la péninsule de Paria.
Il est dit également que le nombre de tués par violence au Venez (19000 en 2009 et seulement les déclarés..) serait nettement supérieur à celui de la guerre d’Irak!!!
Et tout ce que je ne peux pas vous écrire car ce serait trop long!!
Quel gâchis. Bravo Monsieur Hugo Chavez.
Le soir nous nous rendons chez Muncho pêcheur emblématique de Caldera. C’est étonnant de trouver une aussi jolie maison sur une île quasiment déserte. C’est mignon, très propre et fait de beaucoup de choses récupérées sur les bateaux qui se sont échoués sur les hauts fonds car ici attention au corail !




















































DU MERCREDI 1
er SEPTEMBRE AU DIMANCHE 5 SEPTEMBRE 2010
Nous repartons de Playa Caldera jeudi en fin de matinée pour nous rendre à un autre mouillage de Tortuga, Los Palenquinos.
Ici il n’y a rien de rien en dehors de la bande de sable et de la mer.
Toujours pas d’arbre et aucune habitation.
Seuls au monde!
Nous sommes toujours 4 bateaux français. Les journées passent rapidement malgré l’oisiveté.
Les soirées se font chez les uns et chez les autres à tour de rôle.
Jeudi un « peneros » avec des jeunes gens à bord nous troque quelques langoustes contre une bouteille de rhum Vénézuelien (2€ la bouteille) et deux paquets de cigarettes.
Nous les mettons en vivier au cul du bateau.
Ces jeunes sont très sympathiques et les filles (très jeunes) n’ont vraiment pas froid aux yeux.
Ils arrivent d’on ne sait pas où et repartent de la même manière. Ce sont sûrement des enfants d’aristocrates d’ici car leur pénéro est assez beau avec des moteurs relativement puissants, la musique à fond à bord. Les pénéros des pêcheurs locaux sont loin d’être comme cela.
Nous ferons une soirée langouste le lendemain sur Balafenn avec Ti Corail, Amaya et Zangra.

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