jeudi 29 septembre 2011

CENT DIX-SEPTIÈME SEMAINE DU LUNDI 26 SEPTEMBRE AU DIMANCHE 2 OCTOBRE 2011

Pas grand chose à vous raconter cette semaine
Marina, marina et encore marina.
Pas très joyeux tout cela, mais nous sommes bloqués ici tout d'abord pour nos papiers de régularité d'entrée sur le territoire. Dans la Marina, il y a un homme assez âgé José, qui vit là depuis plus de vingt années (un ancien du Club Med), qui parle Français et Espagnol et qui tient une sorte d'agence de voyage. Il s'occupe, pour les bateaux, de tout ce qui est administratif, organisation de voyage à l'intérieur du pays, billets d'avion à prix compétitifs et aussi de procurer de l'argent aux étrangers.
Comme je vous l'avais expliqué l'année précédente, il y a deux marchés de l'argent. Le Bolivar des banques et le Bolivar du marché parallèle. Donc il vous procure le plus intéressant (cela passe du simple au double!!) contre un virement sur un de ses comptes à l'étranger. Pas facile d'effectuer ces démarches quand le téléphone ne fonctionne qu'avec une carte vénézuélienne ou qu'internet est en bas débit!!! Enfin nous y sommes arrivés tout de même (je remercie encore une fois ma petite banquière Corinne, qui malgré qu'elle soit en vacances, a été très pro!!!!).
Lundi, nous sommes allés dans le quartier riche de Puerto La Cruz (riche n'est pas un vain mot, superbes villas, voitures de luxe,Motor yachts etc) afin d' accéder à un centre commercial. Quand à quelques mètres de là, la misère est omniprésente, on se dit qu'il y a tout de même quelque chose qui ne va pas!!
Faire des photos dans ces conditions n'est pas tellement recommandé. Dommage!!!
Donc dans ce centre tout d'abord il y a un supermarché mais surtout nous voulions, A, Jmi et moi nous faire faire des lunettes de rechange. Incroyable dans une dizaine de jours chacun de nous va avoir, pour moins de 200 euros, une paire de lunettes à verres progressifs avec monture.
Malgré que nous trouvions que la vie ait augmenté depuis l'année dernière, cela est vraiment très correcte.
Malheureusement pour les gens de la rue, cette inflation, sans augmentation des salaires (quand ils ont un travail!) est une catastrophe et la misère en dehors de ces quartiers privilégiés, est de plus en plus importante. Hugo Chavez (président du Venez) qui est en train de se faire soigner d'un cancer à Cuba.........et qui s'entoure de plus en plus de Cubains (il n'a plus confiance en personne même pas en sa famille!!) a grand peur de ne pas être réélu en 2012, ce qui met une ambiance vraiment particulière. Nous n'avons jamais rencontré de pro Chavez parmi les gens du peuple (quand ils veulent bien en parler).
F qui recherche un moteur neuf pour son annexe a une info et pense pouvoir en récupérer un avant la fin de la semaine. Jmi a trouvé un réparateur pour le carburateur du notre (soit il lui répare soit il lui en vend un neuf pour quelques bolos).
Mercredi soir comme tous les mercredis, c'est une institution, la Marina organise un BBQ pour tous les plaisanciers. A part quelques Américains et Anglais (et ils sont rares) nous nous retrouvons entre Français. Ambiance sympathique. Chacun amène sa préparation et tout est mis en commun.
Vendredi, F a trouvé son moteur d'annexe et il se trouve à Cumana à environ 100 kilomètres de là. Toujours sur les conseils de José, nous partons tous les quatre mais accompagnés d'un chauffeur, l'insécurité sur les routes est tellement importante, non seulement par les brigands mais aussi il faut craindre les gens de la police. Nous pensions profiter de ce petit voyage pour visiter la ville de Cumana, mais malheureusement notre chauffeur est pressé et nous ne verrons rien de cette ville, à part l'endroit où était déposé le moteur à F.....quelle frustration. Le peu que nous voyons est identique à quelque chose près à Puerto La Cruz, maisons délabrées mais tout de même cernées par des grilles, routes défoncées.....
Sur la route, encore beaucoup de misère. Nous longerons le Parc de Mochima mais ne nous y arrêterons pas.........et retour à la case départ avec tout de même un moteur flambant neuf à un prix défiant toute concurrence.
Quand nous arrivons à la Marina nous avons la joie d'y retrouver les bateaux Manava, Gentiane et Fleur de sel. Nous organisons pour le lendemain une petite soirée sur Balafenn car nous ne reverrons certainement jamais toutes ces personnes qui vont s'éparpiller dans les jours qui suivent et qui prennent des routes différentes de la notre. J'aime beaucoup ces moments là.

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