lundi 26 septembre 2011

CENT SEIZIÈME SEMAINE DU LUNDI 19 AU DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 2011

Nous sommes arrivés vers 11h à L’île de la Blanquilla et au mouillage de Playa Yaque.
Il y a déjà cinq bateaux au mouillage (tous français), en partie ceux avec qui nous avions fait le BBQ à notre arrivée aux îles Testigos.
Cette île est vraiment déserte, presque pas de végétation à part des cactus et deux palmiers sur la plage.
Mais l’eau y est d’une clarté que nous avons rarement rencontrée!

Ce soir c’est l’anniversaire de F et nous lui réservons une petite surprise.
Nous allons sur 'Terre Océane' de Cyril et Isabelle et à l’arrivée de A et F toutes les annexes des bateaux se regroupent pour lui chanter un joyeux anniversaire au son de la musique d’un groupe inconnu qui chante cette chanson en Zouc (j’ai retrouvé cela au fond d’un tiroir).
Puis apéritifs et petite bouffe. La soirée se terminera vers 1h du matin.


Dans l’après midi nous avions eu la visite de la Guardia Costa qui, comme aux îles Testigos, justifient leur présence en nous faisant remplir quelques paperasses. Ici aussi, le fait que nous n’ayons fait aucune démarche pour notre entrée au Vénézuela leur est complètement égal.
Un plongeur, tout de même, descend et regarde sous les coques. Que cherche-t-il?? Drogue? Armes? On ne sait pas trop.
Nous, à part le rhum acheté en Martinique et quelques paquets de cigarettes, nous n’avons rien à nous reprocher!! D’ailleurs, gentiment ils nous demandent quelques bières et quelques cigarettes.
Nous n’avons plus grand-chose sur les bateaux. Cela fait plus de trois semaines que nous n’avons pas fait de courses et les produits frais commencent à manquer sérieusement. Heureusement que nous avons un congélateur où il reste encore quelques pièces de viande. Les gars vont cueillir des salicornes qui ressemblent au goût à des haricots verts, une fois qu’elles sont cuites.
Mercredi, nous reprenons la mer direction le continent Vénézuélien et La Marina Bahia Redonda à Puerto La Cruz.
La navigation se passe excessivement bien. Un tout petit problème tout de même. Ti Corail s’est fait prendre dans un filet dérivant mal signalé. Obligé pour F de plonger en pleine nuit avec plus de mille mètres de fond afin de couper le filet qui retient son bateau.
Nous arrivons sur Puerto la Cruz bien trop tôt et faisons quelques ronds dans l’eau afin d’attendre 8h.
Et voilà nous voici de nouveau en Marina. Mais dans ce coin c’est presque obligatoire si l’on veut dormir sur ses deux oreilles. Les agressions bateaux sur les mouillages deviennent de plus en plus fréquents. Je trouve que l’insécurité ici est de pire en pire et je dois dire que je serais vraiment heureuse quand nous en repartirons.
La Marina est toujours, comme l’année précédente, entourée de barbelés, 'gardienée' jour et nuit mais dès que vous mettez le nez en dehors ce n’est plus la même chose.
A l’intérieur tout est fait pour le plaisancier. Agence de voyage, laverie, resto, coiffeur et surtout la piscine. Pas question de se baigner dans le port où l’eau pleine de gazoil stagne, alors lorsque l'on frôle les 36° à l’ombre un petit plongeon dans la piscine est vraiment le bienvenu. L’eau y est tellement chaude que c’est tout juste si l’on ne ressent pas un petit frisson en ressortant!!!!
Samedi matin, A, F, Jmi et moi prenons un taxico (avec toutes les précautions requises) direction le marché de Puerto La Cruz. Ce sont toujours de grosses voitures américaines des années 60 rafistolées de toutes parts (et ce n’est pas un vain mot) qui fonctionnent on ne sait pas comment.
Nous emmenons l’appareil photo mais nous rendons vite compte que faire des photos ici ne serait pas du meilleur goût.
Plein de fruits et de légumes de toutes sortes (même des fraises!) de la viande excellente par ailleurs à des prix défiant toute concurrence. Le lomito de 3kg, morceau de bœuf très tendre, pour 180 bolos soit moins de 18 euros!
Nous allons pouvoir remanger des légumes et des fruits, j’en rêve depuis trois semaines!!
Nous rentrerons sagement par le même moyen de transport à la Marina. Les routes (enfin si l’on peut encore les appeler comme cela) n’ont rien à envier à celles de Dakar et pourtant là bas j’avais pensé ne jamais trouvé pire.
Dimanche, nous sortons des murs de la Marina et allons dans un petit lolo, déguster pour moins de 5 euros des poissons et de la viande.
Pas possible d'aller faire une petite promenade digestive.........ne sachant pas ce qui peut nous attendre au coin de la rue. Alors, un peu frustrés nous rentrons sagement à notre Marina gardée!

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